On arrive à Tuléar par avion (les vols sont quotidiens sur Air Madagascar), par taxi-brousse depuis Tananarive (Antananarivo), la capitale de Madagascar et depuis toutes les grandes villes du pays. La région couverte par la Fondation, qui s’étend de Tsifoty à la baie des Assassins est accessible en véhicule particulier (2h30 de route de Tuléar).
COMMENT Y ARRIVER ?
LE LAGON DE TSIANDAMBA
La palette sublime des couleurs du lagon d' Andravona
Posé sur la côte Sud-Ouest de Madagascar, à proximité de la ville de Tuléar, un lieu reste oublié du monde… Site naturel d’une extrême beauté, cette zone abrite la troisième plus grande barrière de corail dans un lagon immense et splendide qui borde la côte sur près de 200 km. Le peuple des Vézo, appelés aussi les « nomades de la mer », vit ici, dans ce paradis préservé.
Les nombreuses recherches archéologiques et historiques récentes confirment que le peuple malgache est principalement originaire de l’archipel indonésien. Ces premiers pionniers, arrivés au début de notre ère, sont connus de l’histoire orale malagasy sous le nom des “Ntaolo”. Ils se subdivisèrent ensuite au tout début du peuplement en “Vézo” et “Vazimba”. A ce jour, les Vézo sont le seul clan de Madagascar qui garde encore l’ancien nom et le mode de vie des anciens Vahoaka Ntaolo austronésiens de la côte Ouest.
Vivant essentiellement de la pêche, ils sont l’une des dernières ethnies nomades du pays. Ce sont ainsi 20 000 personnes regroupées autour de 20 villages sur près de 200 km de côtes, qui, à chaque saison, embarquent leur famille pour suivre les poissons. Durant cette période, ils bivouaquent dans les dunes, utilisant la voile carrée de leur pirogue comme toile de tente.
Sous peine d’offenser les dieux marins, ils s’attachent ainsi à ne pas pêcher plus que ce qui est nécessaire à leurs besoins.
LES HABITANTS
La culture d'algues dans le village d'Ambatomilo.

À la lisière de ce monde, vers l’intérieur des terres, se dresse le Parc Naturel des Mikéa. Au sein de ces forêts, vit un autre peuple caché : celui des Mikéa. Ils y développent leur propre culture dans des conditions naturelles souvent extrêmes, et tirent leur nourriture et leur eau de façon très parcimonieuse de la terre. Ce groupe d’autochtones est en tout point différent des autres groupes dans le pays.
Mais depuis quelques années, le mode de vie des Vézo et des Mikeas a changé. Les vulnérables Mikéa sont aujourd’hui mis en danger par la déforestation, ce qui, par effet dominos, met en danger les populations Vézo, avec qui elles entretiennent des liens commerciaux.
Sur la côte, de nombreuses populations se sont sédentarisées dans des villages le long du rivage. L’exploitation des ressources du lagon est donc devenue constante et étalée tout au long de l’année. En quelques années, les déséquilibres écologiques liés à la surexploitation de certaines espèces sont apparus.
La préservation de l’environnement et de la culture des Vézo, et de leurs peuples voisins, nous est apparue comme prioritaire.
Elle constitue ainsi l’essence même du projet Dunes de Mer.